Crédit Photo : Wikipédia. |
Loin, très loin d'ici, en Nouvelle Guinée et en Australie orientale, vivent de drôles d'oiseaux. Des Paradisiers ou Oiseaux de Paradis. Ces petits volatiles possèdent des ailes splendides qui s'ouvrent en corolle autour de leur corps et leur donnent une allure extraordinaire. L'Europe les auraient découvert à la suite du voyage de Magellan autour du monde (1519-1522).
L'histoire raconte que les commerçants autochtones leur avaient ôté les ailes et les pattes pour les vendre comme ornement. Les savants européens en auraient donc conclu, en toute bonne foi, et selon la légende, que ces oiseaux sans patte vivaient dans les airs et se nourrissaient de rosée ! Avant d'étudier sérieusement les spécimens rapportés.
Il existe une quarantaine d'espèce de paradisiers, les paradiséidés, du plus petit, le Royal, haut de quinze centimètres, au plus grands comme le Fastueux qui peut afficher jusqu'à un mètre dix de long.
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Faute de prédateurs directs, les paradisiers ont proliféré. C'est donc sur le terrain de la compétition sexuelle que ces oiseaux se sont affrontés. Au fil des ans, les mâles les plus attirants ont transmis leurs caractéristiques à l'espèce, rivalisant de beauté et de couleurs pour agrémenter leur panache.
Ces oiseaux possèdent presque tous de magnifiques et longues aigrettes qui dépassent de la queue de l'oiseau au repos, pour s'épanouir en de splendides éventails sur son dos lors des parades. Ils ont aussi inspiré Maurice Ravel (1875-1937) avec ses "Trois beaux oiseaux de Paradis" ou encore les chanteurs Peter, Sue and Marc avec leur Chanson "Birds of paradise", et bien d'autres encore...
Ces plumes magnifiques ont attiré aussi les femmes européennes qui ornaient leurs chapeaux de plumes de paradisier. Jusqu'à ce qu'en 1908 les britanniques interdisent la chasse et le commerce de ces oiseaux, qui sont toujours protégés.
Petra Regent et Masayoshi Ichino ont écrit en 2004 un documentaire vidéo de Tatsuhiko Kobayashi sur le travail du photographe japonais Tadashi Shimada, intitulé le "Oiseaux de paradis". Comme les planches dessinées ci dessous, ils décrivent ces oiseaux extraordinaires.
Source : Le Pictographe. |
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Ces magnifiques Strelitzia doivent leur nom à l'épouse du roi Georges III d'Angleterre, la reine Charlotte de Mecklemburg-Strelitz. Les cinq variétés de Strelitzia sont toutes très florifères.
Et la référence botanique ne s'arrête pas là. L'Oiseau de Paradis est aussi un petit arbuste, le Caesalpinia Gilliesii, aux fleurs de couleur jaune et aux longues étamines rouges.
Enfin "l'Oiseau de Paradis / The Bird of Paradise" est aussi une pièce de théâtre de Richard Walton créée à Broadway en 1912 et qui a donné lieu à plusieurs films américains en 1932 puis en 1951 et français en 1963.
Je vous laisse la tête dans les étoiles pour admirer "l'Oiseau de Paradis", une constellation méridionale.
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