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mardi 25 mars 2014

Une course hippique modélisée en 3D pour le "Saut Hermes" 2014...

Source Dassaut Systèmes.
Cette année pour la première fois, la société Dassault Systèmes s'est penchée sur le 5ème "Saut Hermès", un événement hippique international qui s'est tenu du 14 au 16 mars 2014 à Paris sous la verrière du Grand Palais.

La compétition était retransmise dans le monde entier notamment via la chaîne d'information sportive Eurosport, partenaire de l'entreprise française pour ce projet. Les spectateurs ont donc pu assister à une première : la retransmission en "3D" de ce concours de saut d'obstacle. Une façon pour le téléspectateur d'avoir l'impression d'être au coeur de l'action et de la surplomber.

La confection de la modélisation en 3 dimensions s'est effectuée avec l'aide d'une cavalière professionnelle : Pénélope Leprevost et de son cheval, comme l'explique Muriel Descamps sur le site de la société.
Au total, pas moins d'une centaine de séquences ont été enregistrées avec ce cheval, à différentes allures : trot, galop, etc... Pour être le plus réaliste possibles, l'équipe des ingénieurs de Dassault Systèmes a fait appel à Michel Robert, un autre cavalier professionnel reconnu de saut d'obstacle (voir vidéo).





Un travail considérable de modélisation d'images a donc été effectué par les équipes d'ingénieurs français. Mais il manquait encore le principal. Il leur a aussi fallu intégrer les détails du parcours réel et complet de chaque épreuve de la course du "Saut Hermès" , ce qui n'a été possible que 48h avant le concours en lui même. Un délai très court pour cause de confidentialité du parcours des épreuves.

Mais le travail n'est pas encore complètement terminé. Il reste une dernière étape qui intéresse encore l'équipe de designers de la société : pouvoir intégrer aussi les images prises par les caméras pendant le concours, pour faire coller leur projet 3D virtuel encore plus près de la réalité.
Un enjeux qui pourrait intéresser les entraîneurs, les cavaliers, les présentateurs et bien d'autre encore, pour mieux comprendre, comparer et expliquer le déroulement exact d'une course de saut d'obstacle. On pourrait même rêver d'étendre ce projet à d'autre sports.

La verrrière du Grand Palais a maintenant retrouvé son calme, sous le regard placide des deux quadriges qui la surplombent à 30m de haut : "l'Harmonie triomphant de la discorde" côté Seine, et "l'Immortalité devançant le temps" côté Champs-Elysées. Deux sculptures monumentales qui ont vu passer des rencontres équestres sous cette voûte de lumière de 1901 à 1957 et maintenant à nouveau depuis cinq ans.




Merci à "XYZ" qui renvoie sur cet article tous les passionnés de technologie qui veulent en savoir plus sur la modélisation en 3D du "Saut Hermès 2014"

jeudi 1 novembre 2012

Oiseaux de Paradis, de Parade en Fleur...

Crédit Photo : Wikipédia.

Loin, très loin d'ici, en Nouvelle Guinée et en Australie orientale, vivent de drôles d'oiseaux. Des Paradisiers ou Oiseaux de Paradis. Ces petits volatiles possèdent des ailes splendides qui s'ouvrent en corolle autour de leur corps et leur donnent une allure extraordinaire. L'Europe les auraient découvert à la suite du voyage de Magellan autour du monde (1519-1522).

L'histoire raconte que les commerçants autochtones leur avaient ôté les ailes et les pattes pour les vendre comme ornement. Les savants européens en auraient donc conclu, en toute bonne foi, et selon la légende, que ces oiseaux sans patte vivaient dans les airs et se nourrissaient de rosée ! Avant d'étudier sérieusement les spécimens rapportés.

Il existe une quarantaine d'espèce de paradisiers, les paradiséidés, du plus petit, le Royal, haut de quinze centimètres, au plus grands comme le Fastueux qui peut afficher jusqu'à un mètre dix de long.




Crédit photo : Wikipédia.
Les paradisiers organisent de véritables parades nuptiales pour séduire leur femelle. Car "l'oiseau de paradis est heureux dans son monde à lui" comme le chante le chanteur Gérard Manset. Certaines espèces y incluent aussi des danses et des chants amoureux.
Faute de prédateurs directs, les paradisiers ont proliféré. C'est donc sur le terrain de la compétition sexuelle que ces oiseaux se sont affrontés. Au fil des ans, les mâles les plus attirants ont transmis leurs caractéristiques à l'espèce, rivalisant de beauté et de couleurs pour agrémenter leur panache.

Ces oiseaux possèdent presque tous de magnifiques et longues aigrettes qui dépassent de la queue de l'oiseau au repos, pour s'épanouir en de splendides éventails sur son dos lors des parades. Ils ont aussi inspiré  Maurice Ravel (1875-1937) avec ses "Trois beaux oiseaux de Paradis" ou encore les chanteurs  Peter, Sue and Marc avec leur Chanson "Birds of paradise", et bien d'autres encore... 

Ces plumes magnifiques ont attiré aussi les femmes européennes qui ornaient leurs chapeaux de plumes de paradisier. Jusqu'à ce qu'en 1908 les britanniques interdisent la chasse et le commerce de ces oiseaux, qui sont toujours protégés.

Petra Regent et Masayoshi Ichino ont écrit en 2004 un documentaire vidéo de Tatsuhiko Kobayashi sur le travail du photographe japonais Tadashi Shimada, intitulé le "Oiseaux de paradis". Comme les planches dessinées ci dessous, ils décrivent ces oiseaux extraordinaires.


Source : Le Pictographe.


Crédit photo : Wikipédia.
Mais les "Oiseaux de Paradis" sont aussi de magnifiques fleurs... en forme de tête d'oiseau. Elles ont en commun avec les volatiles d'être très colorées, avec des pétales de couleur vive, orange et bleu. Elles fleurissent dès le début de l'hiver et jusqu'au début de l'été. Elles sont originaires d'Afrique du Sud.

Ces magnifiques Strelitzia doivent leur nom à l'épouse du roi Georges III d'Angleterre, la reine Charlotte de Mecklemburg-Strelitz. Les cinq variétés de Strelitzia sont toutes très florifères.

Et la référence botanique ne s'arrête pas là. L'Oiseau de Paradis est aussi un petit arbuste, le Caesalpinia Gilliesii, aux fleurs de couleur jaune et aux longues étamines rouges.



Enfin "l'Oiseau de Paradis / The Bird of Paradise" est aussi une pièce de théâtre de Richard Walton créée à Broadway en 1912 et qui a donné lieu à plusieurs films américains en 1932 puis en 1951 et français en 1963.
Je vous laisse la tête dans les étoiles pour admirer "l'Oiseau de Paradis", une constellation méridionale.








mardi 24 avril 2012

Un robot méduse pour explorer les fonds marins.

Je reviens sur les animaux robots avec cette dernière trouvaille américaine. Les chercheurs de l'université Virginia Tech ont adapté le fonctionnement de la méduse pour en faire un petit robot capable d'explorer les fonds sous marins.

Pour l'instant ce n'est qu'un prototype, et ce robot méduse baptisé "robotjelly" ne se déplace qu'en ligne droite, mais gageons que les recherches dans ce domaine le rendront un jour beaucoup plus mobile.


Ce petit robot sous marin est propulsé grâce à l'hydrogène contenu dans l'eau de mer. Son corps composé de matériaux souples à "mémoire de forme" est recouvert d'une substance qui réagit avec l'oxygène et l'hydrogène pour produire de la chaleur. C'est cette chaleur qui permet au robot de se mouvoir dans l'eau. En plus, ce robot est donc totalement autonome et ne nécessite aucune alimentation extérieure pour fonctionner. Un avantage non négligeable en milieu marin. Et selon ses concepteurs une première pour un robot.

Mais une question se pose : pourquoi le méduse et pas un autre animal plus sympathique? Et bien parce que la méduse (jellyfish en anglais d'où le nom du robot) se déplace par bonds successifs en contractant puis en relâchant les muscles de son abdomen. Un mouvement extrêmement simple à exécuter et surtout à reproduire avec des matériaux artificiels.

L'expérience réalisée par les américains a été publiée dans la revue spécialisée "Smart materials and structure".


Une autre société, allemande celle là,
propose également un robot méduse
baptisé "aquajelly" propulsé avec
un petit moteur électrique.

Mais il s'agit plutôt d'un robot communiquant capable d'échanger des informations avec d'autres aquajelly jusqu'à 80 cm de distance. Plus aérien, cet autre robot n'a pour l'instant pas d'autre vocation que la recherche. Cette société travaille à la construction de robots aussi vrais et proches de la nature que possible.

A découvrir sur le blog "Best of robots, le blog".

Je reste une fois de plus médusée devant l'inventivité du monde animal et devant les richesses que la nature réserve à ceux qui cherchent. Comme un clin d'oeil pour inventer le monde de demain.


A lire aussi : Robot guépard,  en piste.

mardi 13 mars 2012

Robot guépard en piste

Comme un guépard...
L'expérience a été réalisée le 5 mars 2012 en faisant courir le robot sur le tapis roulant d'un laboratoire du Massachusetts (USA). Ce robot détient donc le dernier record du monde de vitesse au sol dans la catégorie robotique.

Malheureusement ce robot à quatre pattes ne court pas encore "pour de vrai", mais ses concepteurs espèrent bien y arriver un jour.

Image et vidéo france.tv.info



Le "guépard" est l'oeuvre de la société Boston Dynamics. Il fait partie d'un programme de recherche militaire américain. Les chercheurs étudient avec cette machine les  limites d'un robot se déplaçant à grande vitesse.



Face aux limites de l'intelligence artificielle, les chercheurs misent beaucoup actuellement sur l'intelligence animale pour développer de nouveaux robots. Vitesse, agilité, équilibre, sensations, autant de domaines de recherche pour perfectionner les futurs robots animaliers.

poisson robot du centre de robotique sous marine sud coréen

Les scientifiques cherchent à imiter la course naturelle des animaux les plus rapides comme le lion ou le guépard. Ils explorent aussi les ondulations des reptiles dans l'eau ou le vol des insectes. Ils veulent comprendre aussi l'incroyable capacité des animaux à s'orienter à partir de leurs seules perceptions sensorielles.
La société Boston Dynamics publie aussi sur You Tube une vidéo de Big Dog, une sorte de "chien" extrêmement stable pouvant se déplacer sur n'importe quelle surface.




En avril 2011 l'école des mines de Nantes accueillait la première rencontre sur les biorobots. Lézards, libellules, salamandres, anguilles, vers, tous ces robots avaient la particularité de ressembler à des animaux.

Les scientifiques les ont conçu pour mettre à profit certaines qualités animales remarquables. Ici il s'agit de ramper comme un serpent, de nager comme un poisson, de voler comme un oiseau, ou même d'apprendre à économiser son énergie comme le lézard des sables.

Les bioroboticiens, comme Frédéric Boyer, enseignant à l'école des mines de Nantes, pensent que "la nature est dépositaire d'une bibliothèque inépuisable de brevets en puissance". Et ils comptent bien en profiter, avec à la clef "des solutions technologiques plus économes et moins polluantes". Mais aussi des découvertes importantes notamment sur le fonctionnement du cerveau.

angels, le projet de robot anguille européen, piloté par l'école des mines de Nantes.
De conception facile, pas trop coûteux à produire, utiles et simples ces biorobots devraient continuer à se développer dans les années à venir. Ils pourraient même un jour intervenir aux côtés des hommes dans la surveillance, la recherche d'indices, le renseignement ou même remplacer l'homme dans certaines missions délicates.



Vous êtes passionné de robotique? Vous voulez en savoir plus sur ces recherches? Voici le lien vers le colloque sur la biorobotique qui s'est tenu à Nantes l'année dernière. Ou celui du site de l'agence photographique des sciences "look at sciences".
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