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jeudi 21 juin 2012

Musique maestro !

Quand la musique est en fête, les animaux aussi. Et depuis des siècles, les musiciens rivalisent d'art et de virtuosité pour figurer tout un bestiaire féerique, avec de simples notes de musique.
Je vous propose de découvrir quelques unes des plus belles (ou des plus originales) partitions sur les animaux.

 Oublions un temps Camille Saint Saëns et son "Carnaval des Animaux" que nous connaissons déjà.  Ou que nous pouvons réécouter ici.




Frantz Schubert (1797 - 1828) avait seulement 22 ans lorsqu'il composa sa quintette en la majeur "la Truite". La partition reprend le thème d'un lied de Schubert "die Forelle". Ce thème aquatique illustre ce que pourrait être le jeu d'une truite apparaissant à la surface de l'eau avant de replonger dans l'ondée. Schubert nous raconte, à sa manière, avec vivacité, une histoire, celle d'un poisson dans l'eau.





De la rivière au lac, il n'y a qu'un pas. Et c'est avec son opéra en quatre actes, "le Lac des Cygnes" que Piotr Igor Tchaïkovski aborde le thème des animaux. Ce ballet créé en 1871 reprend une vieille légende allemande. Tchaïkovski l'a imaginé pour les enfants de sa soeur, avant de le reprendre pour en faire un opéra quelques années plus tard (1877) sur un livret de Bégitchev.

Tchaïkovski imagine aussi dans sa partition un "ballet des petits cygnes", petite danse alerte et vive pour quatre danseurs. Écoutez plutôt :


La légende des cygnes est celle d'Odette, jeune fille enlevée par l'affreux sorcier Von Rothbart et transformée en cygne. Un soir, près du lac, elle rencontre Siegfried, jeune homme parti dans la forêt pour échapper au mariage voulu par sa mère. Siegfried pourrait mettre fin au sortilège s'il épouse Odette, mais c'est compter sans l'affreux sorcier qui remplace la belle Odette par sa propre fille Odile, le cygne noir. Siegfried se trompe et tombe amoureux du cygne noir, avant de découvrir son erreur. Mais c'est trop tard, Odette restera à jamais un cygne blanc, un rêve inaccessible. Elle meurt de désespoir.

Dans la danse des cygnes, Tchaïkovski reproduit le ballet gracieux des cygnes sur l'eau, mais aussi l'atmosphère de cette légende, avec ses nuages et ses noirceurs. Écoutez :



Quittons un instant le lac pour les airs avec "l'Oiseau de Feu" de Stravinski (1882 - 1971). Là encore, il s'agit d'une légende populaire adaptée par le compositeur à la demande de Diaghilev, pour sa troupe des ballets russes.
Dans ce conte dansé en deux tableaux, le héros est un oiseau merveilleux. Il est poursuivi par Ivan Tsarévitch, jusque dans le jardin enchanté du méchant Cachtchei. L'oiseau laisse une de ses plumes magnifiques à Ivan, qui rencontre ensuite les treize princesses retenues prisonnières par le méchant Cachtchei.

Ivan tombe amoureux de la plus belle et tente d'entrer dans le palais de Cachtchei l'Immortel, qui veut le changer en pierre pour se venger. Ivan agite alors la plume et l'oiseau de feu apparaît pour le sauver. Cachtchei meurt et ses prisonnières sont libérées dans l'allégresse générale.

Mais écoutons plutôt la "danse de l'oiseau", telle que l'a imaginée Stravinski.





Frédéric Chopin (1810 - 1849), lui, fait danser un petit chien dans sa "Valse du petit chien". 
Cette valse "minute" de moins de deux minutes aurait été composé par Chopin en regardant un petit chien chercher à attraper sa queue. Chopin aurait alors improvisé une mélodie reprise ensuite pour devenir la "valse du petit chien". Celui ci tourne, virevolte, se dandine, et recommence dans une partition enjouée et imagée, écoutez plutôt :





Enfin, une dernière valse pour finir ce florilège des musique d'animaux avec les "Hirondelles des villages d'Autriche", une valse de Joseph Strauss, dit Pepi (1827 - 1870), fils de Johann Strauss. Il est l'auteur de plusieurs valses, dont cette "Hirondelles des villages d'Autriche" composée en 1864. Écoutez bien, on croirait entendre chuinter les hirondelles dans leur vol.




A voir en accompagnement ou en complément de cette série musicale :
Des sculptures réalisées avec de vieux CD.... Vous pouvez vous rendre sur le site.
http://thecreatorsproject.com/fr/blog/des-sculptures-iris%C3%A9es-faites-avec-des-vieux-cd






jeudi 1 mars 2012

Rhinocéros à la Ionesco.



Surprise avec la sortie du nouveau disque de Wan, "Peau rouge". L'auteur s'est représenté en train de se transformer en rhinocéros. Cette pochette d'album fait immédiatement penser à la pièce "Rhinocéros" d'Eugène Ionesco (publié en 1959).  Ionesco met en scène une épidémie de "rhinocérite". Et bientôt tous les habitants se transforment en rhinocéros. Ce théâtre de l'absurde se veut une évocation de la barbarie humaine et de ses conséquences, le totalitarisme et la violence. Les paroles des chansons, plutôt violentes et noires rappellent le thème de la pièce de théâtre de Ionesco. L'ensemble évoque aussi la barbarie humaine. A ne pas mettre entre toutes les mains.


Photo issue du site "RFI.fr"

mardi 4 octobre 2011

Les animaux en musique, Camille Saint Saens

C'est pour divertir son entourage alors en vacances que Camille Saint Saens (1835-1921) a composé son "Carnaval des Animaux" en 1886.
Ce n'était pas très sérieux et ses contemporains le lui ont bien reproché, mais le musicien a tout de même fait jouer cette oeuvre pour Mardi Gras puis pour la Mi-carême. Avant d"interdire son exécution de son vivant,d'autant plus qu'il y parodiait fort légèrement Berlioz (la damnation de Faust) et Rossini (le Barbier) ainsi que sa propre danse macabre.
Seule la partition des Cygne a échappée à cette interdiction. Elle fut beaucoup jouée et appréciée, au point de devenir un "tube".

Mais cette "fantaisie zoologique" a ensuite été reprise et l'humoriste Francis  Blanche (1921-1974) a écrit des paroles pleines d'humour sur cet air mutin. Et c'est ainsi que le lions vêtu de "soiries de Lyon évidemment" entame ce ballet animalier avec les poules, les hermiones et les tortues. Tandis que les éléphants "sont des enfants qui font tout ce qu'on leur défend". Les kangourous, l'âne et les poissons s'offrent une danse avec le coucou et la volière. Le pianiste a bien du mal à contenir les fossiles et les cygnes avant le final.

Mais je vous laisse écouter quelques extraits de cette oeuvre originale et humoristique de Camille Saint Saens qui a donné son nom à ce blog.


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