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mardi 27 mars 2012

Beauté toute animale...

"Noé remerciant Dieu d'avoir sauvé la création".


Le Grand Palais accueille depuis mercredi dernier et jusqu'au 16 juillet 2012, une exposition originale sur les animaux.Tableaux, sculptures et dessins montrent comment les artistes ont représenté le règne animal dans l'art en fonction les différentes époques.

L'exposition présentée aux Galeries Nationales du Grand Palais se décompose en  quatre partie, observation, préjugés, découvertes et visions contemporaines. Les œuvres présentées vont de la Renaissance à nos jours.
Elle s'ouvre avec une très belle évocation de "Noé remerciant Dieu d'avoir sauvé la création" de Roelandt Savery datant de 1620. Dans ce décor flamboyant l'homme s'efface devant la faune animale. Ici c'est la diversité de la création que l'artiste a voulu peindre, de la façon la plus réaliste possible.




Affiche de l'exposition.



Si l'époque Médiévale représentait volontiers le monde animal, c'était surtout des représentations imagées, mythiques constituant tout un bestiaire imaginaire. Avec la Renaissance tout change, et les artistes se mettent à observer de près les animaux qu'ils représentent.
Le XVIIe siècle inaugure même le "portrait" animal avec Jean Baptiste Oudry peignant la meute de chiens de chasse de Louis XIV. Certains compagnons à quatre pattes des plus grands de la cours sont ainsi portraiturés dans des poses royales.





 Avec les XVIIIe et XIXe siècle la représentation animale devient un genre pictural à part entière. L'âge d'or de l'art "animalier" se situe au XIXe siècle avec des peintres et des sculpteurs de renom. Les artistes s'installent dans les jardins zoologiques pour observer les pensionnaires des ménageries et les "croquer" le mieux possible.
Notre époque voit encore évoluer la représentation animale devenue plus abstraite.


Oiseaux mélés.




Tous les animaux intéressent les artistes, depuis les insectes jusqu'aux grands fauves comme le tigre, le lion ou l'éléphant, en passant par les habitants de nos campagnes, vaches, veaux, chats, lapins et chevaux. Avec l’avènement de la photographie, il est même possible de décomposer la course des animaux et ainsi de donner encore plus de réalisme aux peintures ou sculptures équestres, comme les peintures de chevaux de Théodore Géricault.

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