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jeudi 31 mai 2012

La "Ménagerie de Sèvres" éphémère à Paris....



Curieux cet entrelacs de chaises renversées et empilées entre elles comme décor. C'est pourtant dans cet enchevêtrement de pieds de chaises que la galerie du Musée de la Céramique de Sèvres à Paris a présenté récemment sa dernière exposition vente. Exposition très justement intitulée "la Ménagerie de Sèvres".





Les lieux sont exigus, mais ils ont rassemblé une centaine d'oeuvres différentes au style aussi varié que contrasté. Les animaux ont toujours été une source d'inspiration pour les artistes quels qu'ils soient et les oeuvres présentées le mois dernier montrent bien cette variété.
Le visiteur attentif aura pu apprécier les créations de Marcel Derny (1914-2003), sculpteur animalier et grand maître de l'art céramique.

Le Paon, Ytiga Noumata, 1905. Biscuit de porcelaine. édition 2012.


Mais aussi les ours de Georges-Lucien Guyot (1885-1973).

Ou encore les lions et les paons de Ytiga Noumata, et des oeuvres d'artistes plus contemporains.






jeudi 24 mai 2012

Dans les Nuages, les Cerfs Volants !

Source : mespetitsbonheurs.com
Dès le matin, à Berck, à Hosgorre, à Dieppe ou ailleurs, surgissent dans le vent des dizaines de cerfs volants. Ils se dressent dans l'air, tourbillonnent, se pavanent, redescendent, repartent à l'assaut du ciel dans une chorégraphie inédite et inattendue.

Au gré de la dextérité et de la fantaisie de leurs propriétaires, ces drôles d'objets volants adoptent les formes et les couleurs les plus variées. Mais bien souvent ce sont les formes animalières qui prédominent, poissons, dragons, oiseaux, aigles ou papillons.

Calendrier des festival ici.


Plusieurs festivals rassemblent les passionnés tout au long de l'année, en France, mais aussi partout dans le monde. Car le cerf volant est universel. Son usage remonte à la nuit des temps, mais il se pratique partout, de la Chine au Chili, en passant par l'Indonésie et les Etats-Unis.

Dans toute l'Asie, mais aussi en Amérique Latine se pratique le combat de cerf volant. Pour gagner, il faut couper le fil du cerf volant de ses adversaires. Et là, tous les coups sont permis. Si les sud américains fixent des lames de rasoir sur les fils de leurs cerfs volants, les indonésiens enduisent les fils de leurs cerfs volants d'éclats de verre coupant. Autant de méthodes destinées à vaincre l'adversaire pour remporter le tournois.






C'est en Chine que le cerf volant serait né, bien avant notre ère, au moins 2 à 3000 ans avant JC. Les sources diffèrent, mais  les premiers cerfs volants avaient semble-t-il un usage religieux et symbolique très fort.

Les chinois utilisaient une armature de bambou fixée sur une toile peinte ou dessinée de façon réaliste et teintée de couleurs vives. Ce sport qui requiert une bonne concentration et quelques aptitudes physique aurait aussi le don de mener les hommes vers la contemplation.
Les cerfs volants chinois représentent surtout des dragons majestueux ou facétieux, mais aussi souvent des oiseaux de bon augure, et leurs couleurs attirent l’œil. Ils sont fréquemment associés à des flûtes ou des sifflets en bambou, ce qui les fait "chanter" et leur donne encore plus d'attrait.

Octopus flying at Morro Bay, California, USA,

Le cerf volant est aujourd'hui un jeu très prisé dans tous les pays. Il est associé à la fête et à la joie, au jeu et au bonheur, mais aussi à la compétition et à l'exploit sportif. Il serait arrivé en occident à la suite du voyage de Marco Polo (1275-1293).







Kite flying from Morro Bay, California, USA.

Pourtant, le cerf volant n'a pas toujours été un jeu ou un sport de détente. Pendant des siècles, les cerfs volants ont servi non pas de jeux, mais d'auxiliaire militaires. Ils étaient utilisés pour effrayer l’ennemi la nuit, transmettre des messages par dessus les troupes adverses lors de sièges, ou encore espionner l'armée adverse.
Mais ils ont aussi servi les savants des XVIIIe et XIXe siècles, pour effectuer des mesures atmosphériques ou des études scientifiques, comme Benjamin Franklin en 1752 qui lança un cerf volant en plein orage pour démontrer que les éclairs sont bien des phénomènes électriques.
Plus tard on utilisa le cerf volant pour étudier le vol et apprendre à voler dans les airs. C'est ainsi que le cerf volant est l’ancêtre des ailes delta puis des avions.


http://www.cinema-francais.fr/
les_films/films_p/films_pigaut_roger/
cerf_volant_du_bout_du_monde.htm



Roger Pigaud et Wang Kia-Yi en ont fait un film fantastique sortit en 1958, "Le cerf volant du bout du monde" qui raconte la découverte par des enfants de Montmartre d'un cerf volant venu de Chine. Et le voyage imaginaire qui s'ensuit pour les petits français partis à la rencontre virtuelle de l'expéditeur du message découvert.


Voir aussi "Le cerf volant" de Randa Chahal Sabbag, drame sorti en 2004, ou encore "Les cerfs volants de Kaboul" drame de Marc Forster sorti en 2008.






Sport passion, ou jeu de plage en famille, le cerf volant peut se pratiquer partout. Et de nombreux livres sont consacrés à ce sujet.



http://www.chine-informations.com/guide/cerf-volant-chinois_490.html

mercredi 16 mai 2012

Babar, le roi des animaux.

Les "Histoires de Babar" s'exposent jusqu'au 2 septembre dans la galerie des jouets du Musée des Arts décoratifs de Paris. 


Le musée revient sur la saga de ce héros créé il y a 80 ans par Jean de Brunhoff et qui enchante toujours les enfants.


L'aventure commence par une histoire toute simple : Dans une vidéo présentée pour l'exposition, Laurent de Brunhoff, raconte comment un soir d'été de 1930, sa mère, Cécile, pianiste, leur a raconté une histoire : celle d'un petit éléphant dans la jungle qui s'enfuit à la ville quand des chasseurs tuent sa maman. Il s'habille comme un homme. Puis il revient en voiture chez lui et y est sacré roi des éléphants.



Notre petit éléphant fonde Célesteville et donne naissance à tout un univers familial animalier.

Les enfants racontent l'histoire à leur père, qui est artiste peintre et décide d'illustrer cette aventure. L' "l'Histoire de Babar" parait un an plus tard (1931) aux éditions du Jardin des modes puis chez Hachette.

C'est un succès immédiat et qui ne se démentira pas jusqu'à aujourd'hui.

Après le décès de son père, Jean de Brunhoff (1937), c'est son fils Laurent, lui aussi peintre, qui reprend les aventures de Babar. Laurent de Brunhoff publie "Babar et ce coquin d'Arthur" en 1946, puis une bonne quinzaine d'autres titres qui seront traduits dans 27 langues. Il adapte aussi la série pour la télévision en 1969.



Laurent de Brunhoff agrandit la famille de Babar et intègre de nouveaux personnages. Il finit même par se consacrer exclusivement aux aventures de sa famille d'éléphants.

 L'histoire dure depuis 80 ans et le roi des éléphants avec son indémodable costume vert continue de séduire les petits et leurs parents.

L'exposition aux Arts Décoratifs de Paris présente jusqu'au 2 septembre 2012 des albums, des planches originales, des dessins, mais aussi bien sûr des jouets et des peluches à l'effigie de Babar et même le tout dernier film d'animation inspiré par Babar.

Mais le scénario de cette nouvelle animation prend des libertés avec les aventures classiques de Babar. Car ce film animé intitulé "Le retour de Babar" raconte les aventures du petit fils d'un Babar devenu grand-père.

Babar a aussi inspiré les musiciens puisque Francis Poulenc a écrit une partition pour récitant et piano intitulée "L'histoire de Babar le petit éléphant". C'était en 1946 et cette partition a été ensuite orchestrée par Jean Françaix.

Il existe plusieurs vidéo disponibles sur You tube, dailymotion et viméo des aventures de Babar. Depuis la première  jusqu'aux derniers épisodes. Et une agréable petite vidéo musicale autour de Babar à regarder tout de suite.

mardi 8 mai 2012

Ballade à Notre Dame.

Photo : droits réservés.

Vous vous demandez ce que je suis allée faire sur les tours de Notre-Dame de Paris? Et bien admirer les gargouilles et autres chimères bien sûr. Elles règnent sur Paris depuis le 12ème siècle. Du haut des tours de la cathédrale, ces bestioles bigarrées nous offrent une vue splendide sur la ville.

Mais les animaux mythologiques ont aussi colonisés tous les murs de Notre Dame. Et la visite commence au sol, en levant les yeux sur les portails ouest à la recherche de ces drôles d'animaux composés de plusieurs espèces, réelles ou imaginaires...




Photo : droits réservés.





Tête d'aigle et oreilles de cheval, serres d'aigle, ailes et corps de rapace et queue de serpent, pas de doute nous sommes ici devant un griffon, symbole de force dans l'imaginaire fantastique. Car la légende veut qu'il puisse saisir un éléphant ou un cheval et son cavalier avec ses serres puissantes.
A retrouver sur les portails ouest de Notre dame... 








Photo : droits réservés.

Les gargouilles ont un rôle bien précis, celui d'évacuer les eaux de pluie. Mais elles sont toutes différentes. Elles sont sculptée avec des têtes d'animaux plus ou moins imaginaires ou grotesques. Ici un aigle.

Les gargouilles sont apparues vers 1240. Elles avaient aussi une fonction symbolique pour les hommes du Moyen Âge : éloigner tous les esprits mauvais visibles ou invisibles qui voudraient s'approcher des cathédrales et autres édifices religieux. Et pour cela, les sculpteurs leur ont donné des aspects plus ou moins effrayants. Elles sont censées effrayer les indésirables et ainsi garantir la quiétude des lieux saints.






Photo : droits réservés.



Là haut sur la "galerie des chimères", à 63 mètres du sol, le visiteur peut admirer ces drôles  d'animaux fantastiques que sont les chimères.
Avec cette petite note humoristique : ces chimères n'existaient pas au Moyen Âge. Elles sont l'oeuvre de Viollet Le Duc et des artistes qui ont restauré la cathédrale au XIXe siècle. Sans doute pour accentuer le côté médiéval de cette galerie qui relie entre elles les deux tours de Notre-Dame de Paris.



Photo : droits réservés.




Et la star de cette galerie des chimères est sans conteste le stryge, ou vampire, magnifique avec son regard féroce et sa langue bien pendue (ici à gauche). Cette créature malfaisante venue d'Orient fascine les artistes par son attitude pensive. "Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux" disait Victor Hugo.
Mais les autres statues valent aussi le détour.





Photo : droits réservés.




J'espère que cette petite balade animalière vous aura donné envie d'entamer l'ascension des 380 marches du tout petit escalier en colimaçon qui mène en haut des tours à la "galerie des chimères" et aux cloches de Notre-Dame. Vous y serez au royaume de Quasimodo, si bien mis en scène par Victor Hugo dans son roman "Notre-Dame de Paris" (1831).











Liens utiles : cathédrale Notre Dame de Paris;




A voir aussi en complément : 

Autres gargouilles remarquables : les gargouilles du musée des Augustins à Toulouse. Elles sont exposées dans le cloître, alignées en rang d'oignon. Elles proviennent de l'ancienne église des Cordeliers.




Les statues de Notre Dame en vidéo....

jeudi 3 mai 2012

Diaporama animalier, pour le plaisir.

En cadeau ces quelques images d'oiseaux et de poissons, En diaporama s'il vous plait.
et aussi:

mardi 1 mai 2012

Petit quiz animalier...autour de l'écureuil.

Et bien tout cela à la fois et même bien plus...

Source: Blog des bibliophiles.

L'écureuil était en effet l'emblème de Nicolas Fouquet (1615-1680) le surintendant des finances de Louis XIV, arrêté en 1661 par d'Artagnan. Cet emblème est visible au château de Vaux le Vicomte, décoré par Charles Le Brun et confisqué par Louix XIV jaloux de sa magnificence.. D'après le blog des bibliophiles, Fouquet signifierait écureuil en breton, c'est pourquoi Nicolas Fouquet aurait choisi cet animal comme emblème personnel.

L'écureuil est aussi en héraldique le symbole de la prévoyance, de l'agilité, de la vivacité et de l'indépendance. Plusieurs villes françaises ont cet animal sur leur blason, comme Soorts-Hossegor ou  Mios (en Gironde).

Mais son histoire n'a pas toujours été aussi élogieuse. Au début de l'ère chrétienne, l'écureuil était plutôt comparé au diable. Cet animal roux qui s'enfuit à toute vitesse et ne se laisse jamais approcher n'inspirait pas de tout confiance aux habitants. Pour les indiens d'Amérique, rêver d'un écureuil serait symbole de grands changements imminents.

Malgré tout, les Européens ont généralement fait preuve, depuis longtemps, de bienveillance à l'égard de l'écureuil. Les dames romaines de l'Antiquité avaient parfois des écureuils apprivoisés comme animaux de compagnie.
Présent dans de nombreuses légendes populaires et dans les contes de fées, l'écureuil occupe une place importante dans les mythes indiens et germaniques. Dans la légende allemande, le dieu Donar considérait l'écureuil roux comme sacré à cause de sa couleur flamboyante. Dans un conte indien, on raconte qu'un écureuil assèche l'Océan avec sa queue. Les Germains et les Anglo-Saxons le sacrifiaient jadis lors de la célébration des solstices d'été et d'hiver.

La littérature enfantine et jeunesse s'est maintes fois appropriée ce petit animal  roux, notamment Maurice Genevoix avec "Mon ami l'écureuil" et "l’Écureuil de Bois Bourru". La bande dessinée en a fait le compagnon de Spirou et Fantasio sous le nom de Spip l'écureuil. Sans parler de Tic et Tac les écureuils de Walt Disney. A revoir ou à relire d'urgence.


Et pour finir une petite vidéo d'écureuil. Source Kuriositas.
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