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mardi 17 avril 2012

Découverte au musée du Quai Branly.

Le musée des Arts Premiers du Quai Branly a rejoint depuis peu le site consacré aux oeuvres d'art de Google, Google art-project. Après les châteaux de Versailles, Fontainebleau et Chantilly, les musée de l'Orangerie et d'Orsay, C'est le sixième établissement culturel français à apparaître sur le site google art-project.


Et du 14 au 22 avril 2012 le musée des Arts Premiers se transforme en expérimentation numérique grandeur nature avec la complicité des visiteurs. Vous êtes invités à partager vos coups de coeur sur les collections et à découvrir les nouvelles technologies au service du musée. Et à rencontrer le nouveau robot humanoïde du musée, le robot Berenson.


 Spécialisé dans la présentation des principales cultures non européennes, ce musée propose une visite thématique par continent. Afrique noire, sub-saharienne, Asie, Mongols, Amérique latine, les principales civilisations  sont présentées par région. C'est pour nous l'occasion de découvrir que ces civilisations ancestrales sont très proches de la nature et donc aussi des animaux, que leurs artistes ont représentés sous divers formes.

Ce sont les masques rituels d'Afrique noire qui sont peut être les plus impressionnants, avec cet immense statue du roi Glélé, le roi du Dahomey, homme à tête de lion impressionnant.

Photo tous droits réservés.

Mais les animaux représentés sur cette proue de pirogue du Cameroun de la région de Douala (fin du XIXe ou début du XXe siècle) sont remarquables de  par la finesse de leur réalisation. Oiseau, bouc, singe, serpent, animent cette sculpture. I

Au dessus, c'est un cimier poisson scie qui est représenté. Tous deux symbolisent les esprits de l'eau des rives du fleuve Niger.




Photo tous droits réservés.


Plus loin, la visite sa poursuit et c'est un poisson qui décore cette porte retrouvée en Côte d'Ivoire. Sculptée il y a tout juste un siècle, elle servait de porte d'entrée pour une maison ou un sanctuaire.









Photo tous droits réservés
Enfin je vous propose un dernier détour par l'Afganistan. Nous sommes dans la première moitié du XXe siècle et cette toile de coton peinte est un leurre. Un leurre imaginé par les populations tadjik pour leur faciliter la chasse à la perdrix.
C'est caché derrière cette paisible scène animalière que le chasseur attend sa proie. L'animal s'approche spontanément de ses congénères représentés sur le dessin, ce qui permet au chasseur d'ajuster son tir et de ne pas risquer de manquer sa proie.
Le prédateur représenté sur la toile était censé faire peur à la perdrix et la "figer" sur place pour la rendre plus facile à tirer.

Ci joint une petite vidéo sur l'art du camoufflage, ou comment leurrer son adversaire, mais avec humour.



Au delà de la visite virtuelle proposée par Google art project, une visite réelle comblera les amateurs de cultures extra européennes ou d'histoire des continents Africain, Asiatique et sud Américain. La curiosité n'est jamais un vilain défaut.

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