Bookmark and Share ...

mardi 3 janvier 2012

Un réveillon tout en poésie pour une nouvelle année en musique.

C'est en Alsace que j'ai choisis de finir cette année 2011 et de commencer 2012, et avec un opéra en plus, "le chat botté" de César Cui.
Cet opéra pour enfants a été monté spécialement cette année par l'Opéra National du Rhin à partir du célèbre conte de Charles Perrault.
C'est à César Cui (1835-1918), un compositeur russe de la Belle Epoque que l'on doit la musique de ce célèbre conte. Ce compositeur d'opéras nous a légué deux oeuvres pour enfants : Le "Petit chaperon rouge" en 1911 et deux ans plus tard le "Chat botté". Il a aussi composé de nombreuses mélodies dont certaines spécialement pour les enfants. Cet ingénieur militaire spécialisé dans les fortification, était le fils d'un soldat français de Napoléon resté en Russie après la retraite française et d'une russe. Il parlait plusieurs langues, mais c'était aussi un compositeur très fécond et un critique musical parfois virulent.

photo publiée sur le site "la-croix.com"

La première représentation de cet opéra a été donnée en décembre dernier à Colmar. Mais il sera aussi donné à Strasbourg les 11 et 13 janvier puis à Mulhouse le 18 février 2012.
Sur scène ce sont les Petits Chanteurs de Strasbourg qui accompagnent la Maîtrise de l'Opéra National du Rhin et l'ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg.
Ce conte célèbre de Perrault m'a toujours fascinée. Ce chat qui parle, qui raisonne et qui parvient si bien a moucher tout le monde a quelque chose de fantastique.

L'histoire est celle d'un pauvre jeune homme qui n'hérite que du chat de son père, un meunier sans fortune. Mais quel chat. Celui-ci réclame des bottes et un sac à son maître. Puis il s'en va chasser et offrir au roi ses plus belles prises. C'est alors qu'il fait se rencontrer le roi et son maître. Le roi et sa fille se promènent le long de la rivière quand le chat se met à crier au voleur. Le roi fait monter le jeune meunier dans son carrosse pour remercier le chat botté de ses présents. Celui prétend que son maître est le marquis de Carabas, ce que le jeune homme finit par devenir pour de bon, quand le chat eut dévoré un ogre qui s'était changé en souris.
La morale de cette histoire pourrait bien être que "l'industrie et le savoir faire valent mieux que des biens acquis", mais aussi que la jeunesse, de beaux habit et une bonne mine sont de sérieux atouts pour inspirer l'amour.

BONNE ET JOYEUSE  ANNÉE 2012

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...