| Aquamanile en forme de lion. Bronze. Louvre. |
Réalisés en alliage (bronze à la cire perdue), en céramique ou en métaux précieux, ces récipients creux munis d'une anse étaient destinés à contenir l'eau pour les ablutions quotidiennes.
| Aquamanile en forme de lion vers 1400, bronze. |
Le mot vient du latin : aqua (eau) et manile (main). On les distingue des aiguières, récipients à pieds de forme ovoïde destinés à contenir de l'eau, mot issu de l'occitan aiga (eau), ou des puisettes, autre sorte de petit récipient à eau.
Les aquamaniles sont apparues en Orient. Elles ont ensuite été assimilées en Europe au début du Moyen Age. Avant de connaître l'apogée de leur utilisation durant le Moyen Age tardif.
| Aquamanile en forme de lion. Cuivre. Louvre. |
Les aquamaniles qui nous sont parvenues sont majoritairement des production allemandes (Ici surtout de Basse-Saxe) des XIIIe et XIVe siècles, (ici en bronze ou en cuivre). Leur forme animalière les distingue des classique aiguières. Celles que je vous présente ici sont visibles au Louvre à Paris.