mardi 24 avril 2012

Un robot méduse pour explorer les fonds marins.

Je reviens sur les animaux robots avec cette dernière trouvaille américaine. Les chercheurs de l'université Virginia Tech ont adapté le fonctionnement de la méduse pour en faire un petit robot capable d'explorer les fonds sous marins.

Pour l'instant ce n'est qu'un prototype, et ce robot méduse baptisé "robotjelly" ne se déplace qu'en ligne droite, mais gageons que les recherches dans ce domaine le rendront un jour beaucoup plus mobile.


Ce petit robot sous marin est propulsé grâce à l'hydrogène contenu dans l'eau de mer. Son corps composé de matériaux souples à "mémoire de forme" est recouvert d'une substance qui réagit avec l'oxygène et l'hydrogène pour produire de la chaleur. C'est cette chaleur qui permet au robot de se mouvoir dans l'eau. En plus, ce robot est donc totalement autonome et ne nécessite aucune alimentation extérieure pour fonctionner. Un avantage non négligeable en milieu marin. Et selon ses concepteurs une première pour un robot.

Mais une question se pose : pourquoi le méduse et pas un autre animal plus sympathique? Et bien parce que la méduse (jellyfish en anglais d'où le nom du robot) se déplace par bonds successifs en contractant puis en relâchant les muscles de son abdomen. Un mouvement extrêmement simple à exécuter et surtout à reproduire avec des matériaux artificiels.

L'expérience réalisée par les américains a été publiée dans la revue spécialisée "Smart materials and structure".


Une autre société, allemande celle là,
propose également un robot méduse
baptisé "aquajelly" propulsé avec
un petit moteur électrique.

Mais il s'agit plutôt d'un robot communiquant capable d'échanger des informations avec d'autres aquajelly jusqu'à 80 cm de distance. Plus aérien, cet autre robot n'a pour l'instant pas d'autre vocation que la recherche. Cette société travaille à la construction de robots aussi vrais et proches de la nature que possible.

A découvrir sur le blog "Best of robots, le blog".

Je reste une fois de plus médusée devant l'inventivité du monde animal et devant les richesses que la nature réserve à ceux qui cherchent. Comme un clin d'oeil pour inventer le monde de demain.


A lire aussi : Robot guépard,  en piste.

mardi 17 avril 2012

Découverte au musée du Quai Branly.

Le musée des Arts Premiers du Quai Branly a rejoint depuis peu le site consacré aux oeuvres d'art de Google, Google art-project. Après les châteaux de Versailles, Fontainebleau et Chantilly, les musée de l'Orangerie et d'Orsay, C'est le sixième établissement culturel français à apparaître sur le site google art-project.


Et du 14 au 22 avril 2012 le musée des Arts Premiers se transforme en expérimentation numérique grandeur nature avec la complicité des visiteurs. Vous êtes invités à partager vos coups de coeur sur les collections et à découvrir les nouvelles technologies au service du musée. Et à rencontrer le nouveau robot humanoïde du musée, le robot Berenson.


 Spécialisé dans la présentation des principales cultures non européennes, ce musée propose une visite thématique par continent. Afrique noire, sub-saharienne, Asie, Mongols, Amérique latine, les principales civilisations  sont présentées par région. C'est pour nous l'occasion de découvrir que ces civilisations ancestrales sont très proches de la nature et donc aussi des animaux, que leurs artistes ont représentés sous divers formes.

Ce sont les masques rituels d'Afrique noire qui sont peut être les plus impressionnants, avec cet immense statue du roi Glélé, le roi du Dahomey, homme à tête de lion impressionnant.

Photo tous droits réservés.

Mais les animaux représentés sur cette proue de pirogue du Cameroun de la région de Douala (fin du XIXe ou début du XXe siècle) sont remarquables de  par la finesse de leur réalisation. Oiseau, bouc, singe, serpent, animent cette sculpture. I

Au dessus, c'est un cimier poisson scie qui est représenté. Tous deux symbolisent les esprits de l'eau des rives du fleuve Niger.




Photo tous droits réservés.


Plus loin, la visite sa poursuit et c'est un poisson qui décore cette porte retrouvée en Côte d'Ivoire. Sculptée il y a tout juste un siècle, elle servait de porte d'entrée pour une maison ou un sanctuaire.









Photo tous droits réservés
Enfin je vous propose un dernier détour par l'Afganistan. Nous sommes dans la première moitié du XXe siècle et cette toile de coton peinte est un leurre. Un leurre imaginé par les populations tadjik pour leur faciliter la chasse à la perdrix.
C'est caché derrière cette paisible scène animalière que le chasseur attend sa proie. L'animal s'approche spontanément de ses congénères représentés sur le dessin, ce qui permet au chasseur d'ajuster son tir et de ne pas risquer de manquer sa proie.
Le prédateur représenté sur la toile était censé faire peur à la perdrix et la "figer" sur place pour la rendre plus facile à tirer.

Ci joint une petite vidéo sur l'art du camoufflage, ou comment leurrer son adversaire, mais avec humour.



Au delà de la visite virtuelle proposée par Google art project, une visite réelle comblera les amateurs de cultures extra européennes ou d'histoire des continents Africain, Asiatique et sud Américain. La curiosité n'est jamais un vilain défaut.

mardi 10 avril 2012

Contes de Pâques.

Photo : Arts et gastronomie
En cette période de Pâques, je vous emmène découvrir quelques contes et histoires de Pâques. Avec pour commencer cette initiative du chocolatier "maison-Richart" de créer un conte "en chocolat".





L'histoire est connue, elle reprend le thème de l'oeuf ou de la poule. Mais le procédé nous convie à déguster des éclats de chocolat à chaque page. Chocolat noir, blanc ou au lait, éclats de chocolat à déguster au fil des pages, petits oeufs enrobés, tout y est pour enchanter le goût autant que les yeux.





Photo : Chapitre.com




 Beaucoup plus classique, ce conte de Udo Weigelt construit autour d'une enquête : Qui a bien pu ramasser tous les oeufs de Pâques dispersés par le lapin en prévision de la grande chasse aux oeufs?










Autre style, autre conte de Pâques, ce récit tiré des classiques du Père Castor, à lire en famille.






 Et pour tout savoir sur Pâques et ses traditions, voici un site dédié à l'histoire de Pâques : Vive Pâques.com;



Bonnes fêtes de Pâques !

mardi 3 avril 2012

Le marsupilami entre rêve et réalité fictive.

Les dernières aventures du Marsupilami sortent cette semaine (4 avril 2012) au cinémas. Le film "Sur la piste du Marsupilami" a été réalisé par Alain Chabat. Le scénario est signé Alain Chabat et Jérémy Doner. Et bien sûr la première place est donnée au drôle d'animal jaune à pois noirs inventé en 1952 par le dessinateur belge André Franquin.



L'intrigue emmène le spectateur au coeur de la Palombie, dans la forêt amazonienne. C'est là qu'un petit reporter en quête de scoop, Dan Geraldo (Alain Chabat) et son guide Pablito (joué par Jamel Debouze) vont découvrir l'animal mythique. Ils nous révèlent l'incroyable : oui le marsupilami existe vraiment (enfin dans le film...)



Le marsupilami a été créé par Franquin en 1952 pour pimenter les aventures de "Spirou et Fantasio". Le dessinateur a voulu faire un animal totalement nouveau et sans lien avec une espèce connue. C'est donc une pure invention que ce petit animal jaune et noir doté d'une queue démesurée de 8 mètres de long et baptisé de son nom latin "marsupilamus fantasii" parfois renommé en hommage à son auteur "marsupilamus franquinii". L'animal possède son site internet  : http://www.marsupilami.com qui présente toutes ses aventures en BD, en animation et maintenant au cinémas.


Avant de connaître ses propres aventures, le marsupilami est apparu dans plusieurs albums de "Spirou et Fantasio". Ce drôle d'animal, contraction de "marsupial" et de "ami" capable de communiquer avec l'homme, est doté d'un sens aigu de la famille. Il apprécie particulièrement les piranhas, même s'il se nourrit de tout, et fabrique un nid en feuilles tressées qui peut se refermer en cas de risque majeur. Sa longue queue lui sert de moyen de locomotion aussi bien que de moyen de défense, de ressort, de balançoire ou de canne à pèche. Son cri "Houba houba" participe à son mythe. Le très sérieux wikipédia lui consacre une longue page de description. Et la zoological society of London a même accepté de répertorier scientifiquement cet animal peu courant.