Pour l'instant ce n'est qu'un prototype, et ce robot méduse baptisé "robotjelly" ne se déplace qu'en ligne droite, mais gageons que les recherches dans ce domaine le rendront un jour beaucoup plus mobile.
Ce petit robot sous marin est propulsé grâce à l'hydrogène contenu dans l'eau de mer. Son corps composé de matériaux souples à "mémoire de forme" est recouvert d'une substance qui réagit avec l'oxygène et l'hydrogène pour produire de la chaleur. C'est cette chaleur qui permet au robot de se mouvoir dans l'eau. En plus, ce robot est donc totalement autonome et ne nécessite aucune alimentation extérieure pour fonctionner. Un avantage non négligeable en milieu marin. Et selon ses concepteurs une première pour un robot.
Mais une question se pose : pourquoi le méduse et pas un autre animal plus sympathique? Et bien parce que la méduse (jellyfish en anglais d'où le nom du robot) se déplace par bonds successifs en contractant puis en relâchant les muscles de son abdomen. Un mouvement extrêmement simple à exécuter et surtout à reproduire avec des matériaux artificiels.
L'expérience réalisée par les américains a été publiée dans la revue spécialisée "Smart materials and structure".
Une autre société, allemande celle là,
propose également un robot méduse
baptisé "aquajelly" propulsé avec
un petit moteur électrique.
Mais il s'agit plutôt d'un robot communiquant capable d'échanger des informations avec d'autres aquajelly jusqu'à 80 cm de distance. Plus aérien, cet autre robot n'a pour l'instant pas d'autre vocation que la recherche. Cette société travaille à la construction de robots aussi vrais et proches de la nature que possible.
A découvrir sur le blog "Best of robots, le blog".
Je reste une fois de plus médusée devant l'inventivité du monde animal et devant les richesses que la nature réserve à ceux qui cherchent. Comme un clin d'oeil pour inventer le monde de demain.
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