mardi 13 mars 2012

Robot guépard en piste

Comme un guépard...
L'expérience a été réalisée le 5 mars 2012 en faisant courir le robot sur le tapis roulant d'un laboratoire du Massachusetts (USA). Ce robot détient donc le dernier record du monde de vitesse au sol dans la catégorie robotique.

Malheureusement ce robot à quatre pattes ne court pas encore "pour de vrai", mais ses concepteurs espèrent bien y arriver un jour.

Image et vidéo france.tv.info



Le "guépard" est l'oeuvre de la société Boston Dynamics. Il fait partie d'un programme de recherche militaire américain. Les chercheurs étudient avec cette machine les  limites d'un robot se déplaçant à grande vitesse.



Face aux limites de l'intelligence artificielle, les chercheurs misent beaucoup actuellement sur l'intelligence animale pour développer de nouveaux robots. Vitesse, agilité, équilibre, sensations, autant de domaines de recherche pour perfectionner les futurs robots animaliers.

poisson robot du centre de robotique sous marine sud coréen

Les scientifiques cherchent à imiter la course naturelle des animaux les plus rapides comme le lion ou le guépard. Ils explorent aussi les ondulations des reptiles dans l'eau ou le vol des insectes. Ils veulent comprendre aussi l'incroyable capacité des animaux à s'orienter à partir de leurs seules perceptions sensorielles.
La société Boston Dynamics publie aussi sur You Tube une vidéo de Big Dog, une sorte de "chien" extrêmement stable pouvant se déplacer sur n'importe quelle surface.




En avril 2011 l'école des mines de Nantes accueillait la première rencontre sur les biorobots. Lézards, libellules, salamandres, anguilles, vers, tous ces robots avaient la particularité de ressembler à des animaux.

Les scientifiques les ont conçu pour mettre à profit certaines qualités animales remarquables. Ici il s'agit de ramper comme un serpent, de nager comme un poisson, de voler comme un oiseau, ou même d'apprendre à économiser son énergie comme le lézard des sables.

Les bioroboticiens, comme Frédéric Boyer, enseignant à l'école des mines de Nantes, pensent que "la nature est dépositaire d'une bibliothèque inépuisable de brevets en puissance". Et ils comptent bien en profiter, avec à la clef "des solutions technologiques plus économes et moins polluantes". Mais aussi des découvertes importantes notamment sur le fonctionnement du cerveau.

angels, le projet de robot anguille européen, piloté par l'école des mines de Nantes.
De conception facile, pas trop coûteux à produire, utiles et simples ces biorobots devraient continuer à se développer dans les années à venir. Ils pourraient même un jour intervenir aux côtés des hommes dans la surveillance, la recherche d'indices, le renseignement ou même remplacer l'homme dans certaines missions délicates.



Vous êtes passionné de robotique? Vous voulez en savoir plus sur ces recherches? Voici le lien vers le colloque sur la biorobotique qui s'est tenu à Nantes l'année dernière. Ou celui du site de l'agence photographique des sciences "look at sciences".

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