Cette semaine c'est Noël....

Cette semaine c'est Noël. J'aime cette période de fête et de joie, où les décorations fleurissent dans nos intérieurs comme dans la rue. Partout ce ne sont que sapins, crèches, guirlandes, et décorations multicolores.

Noël c'est aussi la fête des animaux ; Et l'on racontait autrefois que le soir de Noël, les animaux, pour une nuit, avaient droit à la parole. Ils se racontaient alors leurs secrets et faisaient bien souvent des hommes l'objet de leurs conversations.




L'âne et le boeuf de la crèche auraient sûrement beaucoup de choses à raconter, eux qui ont été les témoins privilégiés de la naissance de Jésus....







La chouette et la souris de ces cartes de voeux nous souhaitent de bonnes fêtes.

Ici c'est au pingouin que l'on a confié le soin de porter nos voeux ...



Noël c'est aussi le temps des rennes. Ceux du père Noël auraient bien des souvenirs à raconter s'ils pouvaient parler.



Ce petit faon sera le messager d'un cadeau. Il pourrait représenter la joie de partager ou bien nous conter une histoire....



Joyeux Noël et Bonne Année !

La nécropole des empereurs Ming.

Ce magnifique éléphant n'est autre que l'un des gardiens de la nécropole de la dynastie des Ming en Chine, qui a gouverné le pays de 1368 à 1644.  C'est à environ 50 km au nord ouest de Pékin que l'on peut voir cette magnifique nécropole.
Pas moins de 13 empereurs et 23 impératrices, sur les 16 empereurs que compte cette dynastie, sont enterrés sur ce site d'une quarantaine de kilomètres carrés. La construction du site a commencé en 1409. Les deux premiers empereurs de la dynastie reposent à Nankin, et le dernier sur la Colline de Charbon près de la Cité Interdite à Pékin.

C'est par une allée longue de sept kilomètres, la "voie des esprits" ou "voie sacrée" que l'on atteint les tombeaux. Deux rangées de 12 statues d'animaux attendent le visiteur le long des 800 mètres de cette voie sacrée. Il y a là quatre lions, autant de licornes, de chameaux, et d'éléphants, tous deux symboles de l'étendue du royaume, mais aussi quatre chimères et quatre chevaux. Tous ces animaux sont représentés alternativement assis et debout. Tous ont une tailles proche de leur taille réelle.
Ils sont accompagnés par quatre mandarins militaires, quatre autres civils et quatre autres lettrés, soit 12 personnages. Tout ce petit monde veille sur les tombeaux des empereurs éparpillés sur tout le site. Ils forment une sorte de cortège funéraire.
Vient ensuite une dernière porte, celle du dragon et du phénix qui symbolisent l'empereur et l'impératrice, avant d'entrer dans l'espace dévolu aux tombeaux.

le chameau couché, gardien de la voie Sacrée des tombeaux Ming.

Mais avant d'en arriver là, le visiteur curieux aura franchi la "Grande Porte" puis le "pavillon de la stèle". Cette stèle monumentale, la plus grande de Chine, réalisée en 1425, est portée par une énorme tortue, symbole d'immortalité pour les chinois.
L'empereur Yongle avaient choisis ce site montagneux car il correspondait aux croyances Fengsui sur une vie après la mort. Les empereurs sont enterrés aux pieds des montagnes, sur un site en forme de fer à cheval fermé vers le nord afin de protéger les défunts des mauvais esprits qui pourraient venir du nord. L'empereur Yongle a aussi supervisé la construction de la Cité Interdite à Pékin.

statue de pierre d'une des quatre chimères des tombeaux Ming (voie sacrée)

Le dragon de Versailles...

Dernière ballade dans les jardins du Roi Soleil à la découverte du Bassin du Dragon. C'est ici à côté du Bassin de Neptune que prend place une nouvelle aventure de la légende d'Apollon.

La statuaire représente le serpent Python tué d'une flèche par Apollon. L'animal est entouré de dauphins et d'amours armés d'arcs et de flèches et montés sur des cygnes. Le serpent est représenté agonisant et crachant son "sang" à travers le magnifique jet d'eau qui s'échappe de sa gueule lors de la mise en eau des bassins.

Notre dragon possède une crinière de cheval, des pattes griffues, des ailes de chauve-souris et une longue queue de serpent, sans compter sa gueule puissante et son cou long. Il ressemble en effet plus à un dragon qu'à un serpent.

Cette statue du dragon qui représente le serpent Python est l'oeuvre des frères Marsy. Elle a été installée au centre de ce bassin du rondeau du nord, devenu bassin du dragon, en 1667. Le dragon est entouré de dauphins plutôt menaçants à longue queue, qui nagent vers le bord du bassin, comme s'ils voulaient s'enfuir.

La mythologie au service du Roi Soleil

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Louis XIV aimait beaucoup les dieux de la mythologie grecque et latine, et notamment Apollon. Versailles en est rempli. Lors de la création des bassins de la perspective du Grand Canal, le Roi Soleil a choisi de faire représenter deux scènes célèbres de la mythologie autour d'Apollon, dieu de la musique et des arts, mais aussi dieu guérisseur, dieu de la lumière et de la divination. On le représente souvent avec son arc et ses flèches, mais aussi avec une lyre à sept cordes ou une flûte.

La première scène est celle du Bassin de Latone (Léto en grec) reconnaissable à sa myriade de grenouilles et de tortues qui encadrent le personnage central de ce bassin rond. La scène est inspirée des "Métamorphoses" du poète latin Ovide.
Elle illustre la légende de la mère d'Apollon et de Diane (Arthémis en grec) protégeant ses enfants des injures des paysans de la région de Lycie, injures inspirées par la déesse Héra, jalouse de Latone.




Latone demande donc à Jupiter (Zeus) de la venger elle et ses enfants.







Jupiter transforme alors les paysans en grenouilles et en lézards.

Quand on parle du loup,....

"Quand on parle du loup..." ou les "animaux dans les expressions de la langue française" est un livre de Patricia Vigerie. La couverture présente un chat au chapeau en queue de poisson autour duquel s'enroule un serpent. Cet ouvrage avait déjà été publié sous le titre "la symphonie animale". Il reprend des illustrations de l'oeuvre de Grandville.

L'auteur a longuement collecté non seulement les expressions françaises, mais aussi les locutions d'autres pays ayant trait à l'animal. Petit tour d'horizon amusant :
Ainsi le Coq, fier animal de nos basses-cours, fait-il allusion au "coq de village", cet homme admiré de tous, qui pourrait bien être "fier comme un coq" donc orgueilleux et prétentieux comme ce même animal à l'allure hautaine, à moins qu'il ne devienne "rouge comme un coq" à force d'efforts ou de colère, analogie avec le gallinacé au comportement combatif et agité. Mais il pourrait bien aussi "se battre comme un coq" avec courage et énergie ou avoir "des mollets de coq" autre expression française désignant des jambes fines et musclées. Mais "au chant du coq" donc à l'aube, notre héros pourrait bien se sentir "comme un coq en pâte", dorloté et chouchouté dans son univers et il pourrais bien ensuite "passer du coq à l'âne" autrement dit changer de sujet brusquement et sans lien entre les deux.

Ce petit livre présente ainsi tout un tas d'animaux plus ou moins familiers à partir des expressions qui leurs sont accolées. Ce petit tour ludique des bons mots de la langue française offre une leçon distrayante de français, afin de ne pas "parler français comme une vache espagnole".

Des poissons à Versailles

 Photos : Tous droits réservés. Merci.

J'ai rendez-vous ce matin avec Neptune, le dieu de la mer dans la mythologie grecque, trônant en son bassin à l'entrée nord du parc de Versailles. Il fait beau et les décors imaginés par Louis XIV apparaissent dans toute leur splendeur. la statue de Neptune et de sa femme est impressionnante dans le soleil levant. Majestueux, le dieu de la Mer règne sur les jardins du roi Soleil. Pourtant Louis XIV n'a pas connu cet ensemble statuaire qui n'a été réalisé qu'entre 1733 et 1740. Le roi soleil, a court d'argent, avait laissé vide ce bassin créé en 1682 sous la direction de Le Nôtre. Il ne s'y trouvait alors que des décors de coquillages, des masques et les vases dessinés par Le Brun.

Neptune et Amphitrite (1740), L-S Adam (1700-1759)

Il est entouré de chaque coté par un "dragon marin conduit par un amour (angelot)". Deux énormes statues d'animal aquatique à la gueule impressionnante.

Edme Bouchardon (1698-1762) Dragons marins conduits par un amour (1739).

Derrière Neptune trois enfants s'amusent avec des carpes. Ils reviennent de la pêche et servent de piédestal à une très belle vasque en pierre. Ils sont là pour la beauté des yeux et le plaisir du jeu d'eau.

Remontant l'allée d'Eau, en passant par le bassin du dragon, on est accueillis en haut par une paire de vasques identiques représentant cette fois des tritons (enfants-poissons). Ces petites sirènes supportant là encore des vasques d'eau. De chaque côté de l'allée d'Eau ces deux groupes d'enfants-sirène se répondent. Ils jouent à cache cache avec le visiteur attentif, joyeux du plaisir qu'ils procurent.

C'est alors qu'apparaît le château du roi Soleil dans toute sa majesté. A ses pieds les deux bassins du parterre nord peuplés de sirènes (femmes à queue de poisson) s'étirent paresseusement. Leurs jets d'eau animent cet espace entre bâtisse et jardin, dans une invitation à la rêverie.

Des hommes sirènes (tritons) il s'en trouve aussi à Versailles. ceux là soutiennent le bassin dit de la Pyramide qui porte bien son nom, puisque sont empilés les unes sur les autres quatre vasques supportées par des tritons (ces divinités marines mineurs en forme d'hommes sirènes), des jeunes tritons (ou amours à queue de poissons eux aussi), des dauphins et enfin des écrevisses. Le tout surmonté d'un jet d'eau à la mesure de cette composition dessinée par Le Brun.

fontaine de la Pyramide, Versailles, François Girardon.

Le château de Louis XIV recèle encore beaucoup d'autres merveilles aquatiques à découvrir en photos. L'aventure attend le curieux au coin de la promenade.

un billet pour une finale !

La coupe du monde de rugby qui s'achève dimanche en Nouvelle Zélande aura été l'occasion d'affrontements passionnants. En finale les Kiwis All black vont s'opposer aux Coqs tricolores pour le titre final de champions du monde.

Les kangourous (Wallabies australiens) n'ont pas hésité à se frotter aux ours russes avant de serrer les aigles américains, et de succomber au Trèfle irlandais. Pendant que les coqs tricolores français échouaient contre les Kiwis (bel oiseau coloré à long bec) All blacks et les aigles des mers (Ikale Tahi) du Tonga. Dans une autre poule, les Puma argentins n'ont fait qu'une bouchée des chênes roumains, ce qui arrangeait bien les lions du XV de la rose anglais occupés à avaler tout cru les Chardons écossais.  Enfin les gazelles (Springboks) sud africains ont supplantés les palmiers des flying fidgiens, écrasant au passage les Welwitschias (plante africaine) namibiens et les Diables rouge gallois du XV du poireau.

Ce beau bestiaire nous aura donné de magnifiques matchs.  Nature et monde animal ont souvent donné leur nom aux équipes, pour le meilleur et pour le pire.

La science en fête...la chauve souris en vedette...

La "Fête de la science" a 20 ans. Un grand nombre de centres de recherche et de laboratoires accueillent les passionnés de sciences cette semaine, du 12 au 16 octobre 2011, un peu partout en France. Mais que serait la science sans l'aide du règne animal?

Qui aurait cru que le premier avion serait une chauve souris géante? Certainement pas ses contemporains de cette fin du XIXe siècle. Mais, si les inventeurs ont du génie, ils ont aussi le sens de l'observation. Pour créer sa machine à voler, Clément Adler imite le fonctionnement des ailes de la chauve souris. Il reproduit à l'identique le mécanisme du vol de l'animal. Il fabrique aussi un moteur à vapeur et une hélice en bambou. Et le voilà parti à l'assaut des nuages.

C'est ainsi équipé que Clément Adler va faire ses premiers pas dans l'air, à l'image d'un oiseau. C'était en 1890. Avec son avion-chauve-souris, baptisé "Eole", le pilote effectue un bond de quelques dizaines de mètres au dessus du sol. Pas bien haut, pas bien loin, mais c'est une première pour l'humanité.

L'Avion 3 de Clément Adler comme une chauve souris.

Clément Adler invente aussi le terme "avion" qu'il tire du latin "avis" qui signifie bien évidemment "oiseau", pour qualifier son nouvel appareil à voler. Deux autres modèles seront construits sur les plans de l'Eole, l'Avion 2 et l'Avion 3, un bimoteur exposé au Musée des Arts et Métiers à Paris.


Mais le vol de démonstration devant l'armée de l'Avion 3 tourne au désastre car le pilote n'arrive pas à maîtriser son gros oiseau qui retombe lourdement sur la piste circulaire de Satory le 14 octobre 1897. Il faut dire que le pilote, coincé derrière le corps creux de son gros oiseau, ne voit rien et que le gouvernail situé à l'arrière n'est pas très efficace car très mal placé.

C'est avec cette drôle de chauve souris que l'homme a commencé à voler.

Découragé, Clément Adler décide d'abandonner ses recherches, mais publie quand même un traité prémonitoire sur l'utilisation de son invention intitulé "l'Aviation militaire" en 1910.
L'Avion 3 est exposé à l'Exposition universelle de 1900 à Paris où cette drôle de chauve souris volante fait rêver les futurs pilotes. Il sera ensuite offert au musée des Arts et métiers en 1925, où il se trouve toujours.

L'homme continuera à voler, mais sur des machines à l'apparence certes moins animalière, mais beaucoup plus efficace.

Les animaux en musique, Camille Saint Saens

C'est pour divertir son entourage alors en vacances que Camille Saint Saens (1835-1921) a composé son "Carnaval des Animaux" en 1886.
Ce n'était pas très sérieux et ses contemporains le lui ont bien reproché, mais le musicien a tout de même fait jouer cette oeuvre pour Mardi Gras puis pour la Mi-carême. Avant d"interdire son exécution de son vivant,d'autant plus qu'il y parodiait fort légèrement Berlioz (la damnation de Faust) et Rossini (le Barbier) ainsi que sa propre danse macabre.
Seule la partition des Cygne a échappée à cette interdiction. Elle fut beaucoup jouée et appréciée, au point de devenir un "tube".

Mais cette "fantaisie zoologique" a ensuite été reprise et l'humoriste Francis  Blanche (1921-1974) a écrit des paroles pleines d'humour sur cet air mutin. Et c'est ainsi que le lions vêtu de "soiries de Lyon évidemment" entame ce ballet animalier avec les poules, les hermiones et les tortues. Tandis que les éléphants "sont des enfants qui font tout ce qu'on leur défend". Les kangourous, l'âne et les poissons s'offrent une danse avec le coucou et la volière. Le pianiste a bien du mal à contenir les fossiles et les cygnes avant le final.

Mais je vous laisse écouter quelques extraits de cette oeuvre originale et humoristique de Camille Saint Saens qui a donné son nom à ce blog.

Idéfix repart en chasse.

Idéfix, et ses amis Astérix et Obélix vont connaître de nouvelles aventures par Toutatis. C'est ce qu'a annoncé en cette fin septembre Albert Uderzo, co- créateur de la série avec Goscini. Le  34e opus de la série devrait voir le jour vers la fin de l'année 2012.

Albert Uderzo a choisi Jean-Yves Ferri comme scénariste du prochain Astérix. Cet auteur de Bande Déssinée est aussi le créateur de la BD "De Gaulle à la plage" son dernier album, paru en 2007. Un album qui avait beaucoup plu à Uderzo.

Jean-Yves Ferri travaillera avec les frères Mébarki, Frédéric au dessin et Thierry à la couleur, deux compères qui travaillent déjà avec Albert Uderzo depuis longtemps. Uderzo, le patriarche, âgé de 84 ans veillera sur ses nouveaux auteurs sans participer lui même à l'album.

L'annonce de la reprise par des tiers des aventures d'Astérix a été faite fin septembre par Albert Uderzo et Anne Goscini, lors d'une fête organisée par les éditions Hachette pour les 350 millions d'albums d'Astérix vendus dans le monde.
Un film est également en préparation avec le réalisateur du Petit Nicolas. De quoi rêver que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.

Le livre de la jungle.

le livre de la jungle de Rudyard Kipling

Pour cette rentrée, j'ai eu envi de revisiter avec vous quelques classiques de la littérature enfantine, comme le Livre de la Jungle.

 J'ai relu avec plaisir ces nombreuses nouvelles de Rudyard Kipling mettant en scène des animaux. Le "Phoque Blanc" ou encore les éléphants, les tigres et bien sûr Mowgli le petit homme élevé dans la jungle par Bagheera la panthère.

Tous racontent des récits initiatiques, comme celle du phoque blanc qui part découvrir de nouveaux rivages pour ses frères. Des rivages où les hommes ne viendront pas les chasser. Des rivages de bonheur à partager.

Ces animaux là ont les caractères des hommes et l'auteur nous livre ici un récit d'initiation au courage à travers ces animaux sauvages. En reprenant au passage les thèmes que Kipling a développé dans un poème écrit en 1910 et dédié à son unique fils "If".

Et pour finir, voici une vidéo de Mowgli découvrant la patrouille des éléphants...

les animaux de la galerie des glaces.

Visite à Versailles, dans la Galerie des Glaces. Au dessus de nos têtes s'étire majestueusement une peinture de Charles Le Brun  exécutée en 1678 et intitulée "Prise de la ville et de la citadelle de Gand en six jours". Cette bataille a eut lieu le 9 mars 1678 et la ville fut prise par Vauban. Gand était le chef -lieu de la province des Flandres Orientales. Les armes de la ville de Gand représentent un lion portant un collier autour du cou.
Cette huile sur toile mesure 6 m par 4 m. Son originalité : plusieurs animaux y apparaissent depuis l'aigle majestueux ou sobrement ornemental jusqu'au dragon qui dévore des hommes en passant par le lion, symbole de la ville de Gand.
Ces animaux font partie de la composition imaginée par le peintre pour raconter son histoire, ici la prise de la ville de Gand. Ils sont représentés comme des personnages à part entière.

La Galerie des Glaces était destinée à montrer toute la grandeur du Roi Soleil aux visiteurs qui se rendaient à Versailles.

Elle est chouette, ma chouette.

La saga Harry Potter s'achève avec la sortie au cinémas en juin 2011, du dernier opus de l'adaptation de la série à succès de J.K. Rowling. L'auteur a repris à son compte un grand nombre d'animaux mythiques ou légendaires. Elle en a aussi inventé d'autres de toute pièce, que l'on peut retrouver sur wikipédia "Harry Potter".

J.K. Rowling a choisis la chouette (ou le hibou) pour transmettre le courrier et les messages aux différents sorciers. Pourquoi la chouette?
Déjà dans l'Antiquité grecque la chouette était le messager des Dieux et notamment d'Athéna, la déesse de la guerre, des arts, de l'intelligence mais aussi de la sagesse. Athéna est traditionnellement représentée avec une chouette et un rameau d'olivier (symbole de paix). La chouette figure aussi sur certaines pièces de monnaie grecque car Athéna était la protectrice de la cité d'Athènes à laquelle elle a donné son nom. Elle aurait aussi offert l'olivier aux Athéniens.

Pour les grecs, la chouette symbolise l'intelligence et la sagesse car elle voit très bien la nuit. Elle est aussi le symbole de  l'abondance et de la richesse.

On retrouve la chouette dans les romans médiévaux des "Chevaliers de la Table Ronde". Merlin l'enchanteur est souvent représenté avec une chouette.
Mais plus généralement au Moyen Âge, en Europe, la chouette a plutôt mauvaise presse. Elle est associée aux mauvais présages, aux sorcières et à la mort, car c'est un oiseau nocturne et donc un peu inquiétant. Cette croyance rejoint celle d'autres croyances religieuses.

Aujourd'hui la chouette est revenue en grâce. On sait désormais qu'elle ne mange pas de charogne comme le pensaient les hommes du Moyen Âge. Et puis la chouette est devenue célèbre avec la saga Harry Potter. Harry Potter qui possède jusqu'au tome 7 de la série, une belle chouette blanche  comme messagère, prénommée Edwige.

L'arche de Noé

L'histoire de Noé est celle de son arche. Ce brave homme, sa femme et ses deux fils coulaient des jours heureux quand Dieu lui a demandé de construire un bateau et d'y embarquer avec un couple de chaque animal connu sur la terre à cette époque. Ce qu'il fit,  raconte la bible, consciencieusement. Dieu fit ensuite tomber la pluie et ce fut le déluge, toujours selon les textes de la bibles. Quand tout cela fut fini, Noé fit sortir de l'arche une colombe qui revint avec un rameau d'olivier. Cela signifiait pour lui que la terre était à nouveau habitable et Noé fit débarquer tous les animaux de son arche pour repeupler la terre.

Cette histoire racontée dans la Genèse (bible) se rapproche de certains mythes mésopotamiens très anciens qui parlent eux aussi du déluge comme  l"épopée du Supersage, la légende de Ziusudra, ou encore  l'épopée de Gilgamesh.

Gilgamesh est un héro mésopotamien parti à l'aventure pour rechercher l'immortalité. Il est à la fois dieu des enferts et héro descendant des divinités. Ce roi de la cité d'Uruk vers 2650 avant JC, affronte vaillamment, avec son ami Enkidu,  toute une série d'épreuves, avant de rentrer chez lui finir tranquillement ses jours.

En 2010, des explorateurs évangélistes chinois pensent avoir localisé l'arche de Noé à 4000 mètres de hauteurs sur le mont Ararat en Turquie. Ils estiment que les restes d'une embarcation trouvée sur place pourraient être ceux de l'arche de Noé qui se serait échouée là après le déluge.

Le roman de Renart

Le Roman de Renart est une oeuvre anonyme écrite au XIIe siècle, qui raconte les aventures du goupil Renard, comme on appelait alors cet animal. Renard donc notre goupil fait subir les pires farces à son ami Ysengrin le loup et roule astucieusement tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Le dénommé Renart donc se montre dans ce texte si rusé, si roublard, si effronté  et si astucieux dans sa fourberie qu'ensuite on n'appellera plus jamais le goupil que par son nom de Renart.

C'est ainsi que le brave loup Ysengrin, va devenir la victime idéale de certaine des farces de Renart. Par exemple Renart laisse son ami toute une nuit d'hivers pécher des anguilles avec un seau attaché à la queue et trempant dans un lac gelé. Évidement il faudra lui couper la queue pour libérer le pauvre loup des glaces du lac. Il le tonsure aussi en lui versant de l'eau bouillante sur la tête. Une autre fois Renart abandonne Ysengrin au fond d'un puits où ils étaient tombés tous les deux pour boire. Renart n'oublie jamais de laisser son ami Ysengrin se faire dépouiller et rosser à sa place tout au long de leurs aventures communes.

Les animaux parlent, ils représentent la société de leur temps. Et notre goupil, le Renart, sa femme Hermeline et leurs deux fils font parfois les frais de leurs félonie. Ainsi le coq Chantecler parvient-il à échapper au Renart en le flattant. Celui ci ouvre alors la gueule, lâche sa proie, et notre brave coq en profite pour s'envoler et échapper ainsi à son funeste destin.

Le Roman de Renart, est un ensemble de récits écrits en français, soit en langue romane d'où son nom de "roman", en vers plats octosyllabiques. Ces récits sont l'oeuvre de nombreux auteurs pour la plupart anonymes, même si certains sont connus, comme Pierre de Saint Cloud. Cette satyre sociale écrite pour plaire et distraire a donné lieu à de nombreuses adaptations et illustrations depuis le Moyen Age, en littérature comme au cinémas ou en animation, dans les styles les plus variés. Il servit de base notamment à Walt Disney dans pour la création de Robin des Bois.

les animaux symboles

Paris et sa barque bleue et rouge, les verts et Saint Etienne sont mondialement connu. L'emblème renvoie instinctivement vers ce qu'il représente. Et bien ce principe s'applique aussi aux animaux. Certains sont devenu de véritables symboles. Petite revue de détail en photos.

 La louve qui a allaité Romulus et Rémus est le symbole de la ville de Rome depuis la nuit des temps.







La salamandre est l'emblème que s'était choisie le roi François 1er à la Renaissance. Elle est présente dans tous les châteaux royaux de la Renaissance fréquentés par ce roi, comme Amboise ou Fontainebleau.

Plus tard, Napoléon 1er choisira l'abeille pour le représenter. Cet animal deviendra le symbole du premier empire, comme en témoigne le château de la Malmaison, en région parisienne, demeure de sa première épouse Joséphine de Beauharnais.







La chouette, emblème de la déesse Athéna déesse de la guerre dans la mythologie grecque est devenue l'emblème de la ville d'Athènes, la capitale grecque.

Les équipes de rugby ne sont pas en reste, à l'exception notable des Iles Britaniques, qui ont des symboles floraux (le 15 de la Rose en Angleterre, celui du Poireau pour le Pays de Galle, du Trèfle pour l'Irlande et du Chardon pour l'Ecosse).

Petit tour d'horizon de quelques équipes aux emblèmes animal...

La France poursuit l'aventure avec le "Coq Sportif", les "Wallabies" ou kangourous en français représentent l'Australie, l'Afrique du Sud porte le nom de "springboks" du nom de cette gazelle d'Afrique méridionale , l'Argentine est connue sous l'appellation des "pumas", les "All Blacks" de Nouvelle Zélande sont aussi surnommés les "Kiwis" du nom de cet oiseau local à long bec, les Tonga sont appelés les "Ikale Tahi" ou aigle des mers, tandis que le XV russe répond au surnom des "Ours".
 Cette belle ménagerie  reprend des symboles forts et parlant pour chaque équipe et le pays qu'elle représente. Ces animaux sont associés au nom de l'équipe.



Ce bestiaire n'est pas exhaustif. Qu'il nous invite à regarder le monde animal sous un autre jour...

Pour en savoir plus voir wikipédia.

Des "animaux sans réserve" au musée Cernuschi

Le musée Cernuschi présente au public jusqu'au 10 juillet 2011 une partie de ses réserves. Cette exposition s'articule autour du thème du monde animal. Des animaux peints, sculptés, dessinés, gravés, façonnés dans des plats, mais toujours des animaux.
L'exposition montre aussi le sens mythologique que les asiatiques et spécialement les chinois et les japonais donnait à chaque animal.

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Ainsi le renard est il considéré comme le messager d'Inari, dieu du riz. Il serait aussi devenu le protecteur des activités commerciales, financières et artisanales.
Comme le renard vit dans un terrier, les anciens lui attibuait une grande force vitale, force qu'il pouvait utiliser pour faire le bien ou pour faire le mal.
On raconte que le renard était capable de séduire les hommes, et pour cela il se métamorphosait parfois en belle femmme croqueuse d'amants, pour leur voler leur vie et atteindre ainsi plus rapidement l'immortalité.

Le musée Cernuschi présente aussi une toile représentant un cerf, un champignon et deux oiseaux. La légende veut que le cerf soit le seul animal susceptible de déterrer le champignon de l'immortalité. Par ailleurs le mot "cerf" en chinois se dit de la même façon que le mot "route" et les anciens déssinaient souvent un cerf pour souhaiter un "bon voyage" au destinataire de l'objet qu'ils étaient en train de réaliser.

Il y aurait encore bien d'autres annecdotes à raconter sur ces animaux présentés par le musée Cernuschi, mais n'hésitez pas à aller voir l'exposition.

Quand les animaux s'animent

Tout le monde connaît Riri, Fifi, et Loulou, les trois petits cochons des contes de notre enfance, avant de devenir les neveux d'oncle Donald dans Picsou. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé cette vidéo originale de Disney.

Car cette histoire des trois maisons construites en paille, en bois et en brique pour résister au loup, elle est vieille comme tout. On la retrouve dans les contes orientaux, mais aussi dans la bible et bien sûr dans les contes traditionnels d'Europe.


Walt Disney a su donner vie à ces contes dans ses premiers dessins animés avec beaucoup de fraîcheur et d'humour. 

la Fontaine et ses fables.

Des animaux qui parlent, les fabulistes en ont imaginé beaucoup. Il est en effet plus facile d'instruire par le biais de ces courts récits, souvent en vers, qui font la part belle au dialogue et au monde animal.
Certaines sont morales, d'autres seulement destinée à nous divertir, toutes jouent sur l'analogie entre l'animal et les qualités qu'il représente. Le Renard est rusé et flatteur, la tortue prend son temps, le lion représente le roi des animaux et la hyène incarne la traîtrise.


 "La cigale ayant chanté
"Tout l'été
"Se trouva fort dépourvue
"Quand la bise fut venue."

Jean de la Fontaine aime à mettre en scène des animaux dans ses fables. Il les fait parler, agir, penser et montre à travers eux les défauts des hommes. Il a écrit plus de 500 fables qui sont une satyre de la société à l'époque de Louis XIV.

Notre cigale s'en va donc voir la fourmi sa voisine, beaucoup plus prudente qu'elle...

"la priant de lui prêter
"Quelques grains pour subsister
"Jusqu'à la saison nouvelle"
"Mais la fourmi n'est pas prêteuse,
"c'est là son moindre défaut".
"Que faisiez vous au temps chaud?
"Dit-elle à cette emprunteuse.
"Nuit et jour, à tout venant
"Je chantais, ne vous déplaise.
"-Vous chantiez? J'en suis fort aise:
"Et bien dansez maintenant."

Bien souvent les fables contiennent une morale explicite ou implicite. Car la Fontaine voulait divertir tout en amusant son public, mais il voulait aussi se situer dans la continuité des grands fabulistes de l'Antiquité que sont Esope le grec (VIIe VIe siècle avant JC) et Phèdre le latin. Puis plus tard au XIIe siècle de Marie de France. En attendant Jean Anouilh et le XXe siècle, avec un recueil de 43 fables publié en 1961, il y a 50 ans.

C'est à Esope que nous devons notamment "Le corbeau et le Renard" ou encore "Le lièvre et la Tortue", deux fables qui seront ensuite reprises par Jean de La Fontaine.